Les entreprises et travailleurs indépendants en difficulté pendant la période de l'épidémie de coronavirus peuvent demander le report ou la remise du paiement de leurs échéances de certains impôts .
Il est possible de moduler le paiement des acomptes de CVAE .
Les entreprises de certains secteurs peuvent bénéficier d'une .
Les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) sont les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une activité commerciale, industrielle ou artisanale. Ils font partie du revenu imposable et sont soumis à des obligations déclaratives qui dépendent du régime fiscal applicable : micro BIC, réel simplifié ou réel normal.
Les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) sont :
les bénéfices des professions commerciales, industrielles ou artisanales (vente de marchandises, d'objets, de fournitures, vente de denrées à emporter ou à consommer sur place,...),
les bénéfices des activités commerciales par assimilation : opération de marchand de biens, location immobilière, laboratoire d'analyses médicales,...
les revenus d'activités accessoires.
Les personnes suivantes relèvent de la catégorie BIC :
Exploitant ou entrepreneur individuel exerçant en nom propre
Associé unique d'une EURL
Associé d'une société de personnes pour la part du bénéfice correspondant à ses droits dans les résultats de la société. Il peut s’agir deSNC, société en commandite simple, GIE, SARL ayant opté pour le régime fiscal des sociétés de personnes.
Le régime d''imposition dépend du niveau de chiffre d'affaires brut annuel (chiffre d'affaires effectivement encaissé).
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) inférieur à176 200 € est imposé eu régime spécial Micro-BIC (micro-entreprise ou micro BIC).
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) compris entre 176 200 € et 818 000 € est imposé au régime réel simplifié.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) supérieur à 818 000 € est imposé au régime réel normal.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) compris entre 176 200 € et 818 000 € est imposé au régime réel simplifié.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) supérieur à 818 000 € est imposé au régime réel normal.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) compris entre 72 600 € et 247 000 € est imposé au régime réel simplifié.
L'entrepreneur qui réalise un chiffre d'affaires annuel hors taxe (CAHT) supérieur à 247 000 € est imposé au régime réel normal.
71 % du CA pour les activités d'achat-revente ou de fourniture de logement
50 % du CA pour les activités de service
En cas de doute, l'entrepreneur peut demander un contrôle de l'administration sur des points précis.
L'administration fiscale ne peut pas le sanctionner pécuniairement si les conditions suivantes sont réunies :
C'est la première fois que l'entrepreneur fait une erreur
L'erreur a été commise de sa bonne foi
Il s'agit d'une erreur matérielle (erreur de saisie, adresse erronée par exemple).
Le professionnel peut corriger de lui-même ou être invité par l'administration à régulariser sa situation.
Dans certains cas, un coefficient multiplicateur de 1,20 doit être appliqué au montant des bénéfices industriels et commerciaux. Cela vise le professionnel soumis à un régime réel d'imposition qui se trouve dans l'un de ces 2 cas :
Il n'est pas adhérent d'une association agréée (AA), directement ou par l'intermédiaire d'une société ou d'un groupement soumis au régime fiscal des sociétés de personnes
Il ne fait pas appel aux services d'un expert-comptable ou d'une société membre de l'ordre des experts-comptables, ayant signé une convention avec l'administration.
Seul le résultat de l'exploitation soumis au barème progressif de l'impôt est majoré.
En revanche, les plus-values et moins-values professionnelles à long terme et les déficits ne font pas l'objet de la majoration de 25 %.